Artiste provocateur, sa peinture, tout sauf sage, enjambe l'art conceptuel actuellement au pouvoir, pour renouer et prolonger l'abstraction lyrique d'après guerre.
Mais c'est l'ensemble homme-oeuvre qui s'est développé comme une sorte d'Oscar Wilde de la peinture modern.
Adolescent prodige, il se construit un personnage de dandy nageant dans le luxe qui excite l'imagination de la presse Populaire. Un beau jour, brûlant ce qu'elle a adore, celle-ci retourne le portrait contre le mur.
Jérôme Rudin peint alors au dos du tableau et fait la preuve, par la peinture, qu'il n'est pas celui qu'on l'accuse d'être. Ses nouvelles toiles lui permettent de garder ses nombreux admirateurs et acheteurs dans le monde.
On comprendra que son oeuvre ne tient pas toute entière dans le cadres de ses toiles, mais qu'elle englobe la manière dont l'artiste se positionne dans la société et dans son décor de vie.